Une occasion ratée à l’Hôtel de ville

À diffuser largement au sein de vos réseaux respectifs

onrouleauquebec-ex-aequo-occasion-manqueeMontréal, le 20 août 2014 – Pour une rare fois lundi, la thématique de l’accessibilité était inscrite à l’ordre du jour au conseil municipal de Montréal. Ces discussions faisaient suite à une motion déposée par Projet Montréal visant à favoriser l’accessibilité universelle. Celle-ci exigeait que «le Conseil municipal demande à la direction générale d’intégrer une section sur l’accessibilité universelle dans chacun des sommaires décisionnels des conseils municipaux et des conseils d’arrondissements», comme c’est actuellement le cas pour le développement durable.

Un valeureux contingent d’Ex aequo s’était déplacé pour l’occasion lundi afin d’appuyer la proposition. Un des membres de l’organisme a alors pris la parole pour demander aux élus d’entériner le projet tel quel. Or, Mme Monique Vallée, conseillère pour l’Équipe Denis Coderre et responsable du dossier de l’accessibilité universelle, a proposé un amendement qui remettrait à plus tard l’étude des mesures favorisant l’accessibilité. Insatisfaite des modifications apportées, Érika Duschesne, l’instigatrice de la motion, l’a alors retirée.

Ex aequo déplore cette occasion ratée de finalement inclure l’accessibilité universelle, un concept transversal, dans l’ensemble des dossiers municipaux. En réponse aux promesses du maire Coderre de «travailler d’arrache-pied pour que l’accessibilité universelle se retrouve partout à Montréal», l’organisme ne comprend pas qu’on n’accélère pas le pas dans ce grand projet d’inclusion social. Il rappelle du même souffle que les limitations fonctionnelles affectent 33 % de la population québécoise, selon les derniers chiffres de l’Institut de la statistique du Québec. L’adjointe à la direction, Marie Turcotte, est déçue par la tournure des événements : «C’était le moment pour les élus de prendre les devants dans ce dossier. Cette motion si elle avait été acceptée aurait permis aux élus de prendre des décisions plus éclairées. Ce n’est pas être proactif que d’attendre la réforme de l’exercice administratif.»

-30-

Ex aequo est un organisme montréalais sans but lucratif se consacrant à la promotion et à la défense des droits des personnes ayant une déficience motrice depuis 1980. Ex aequo favorise l’action citoyenne de ses membres et la concertation avec différents organismes.

Source et renseignements :
Kéven Breton, agent de communication
514 288-3852, poste 228
info@exaequo.net

 

Posted in: Lois, gouvernements et municipalités

Laisser un commentaire (0) ↓

Laisser un commentaire