Recharger son triporteur… grâce à des bornes électriques!
Article paru le 15 juillet dans Le Soleil
(Québec) Jacques Bergeron accumule les kilomètres au volant de son triporteur électrique. Plus de 2700 en seulement un mois et demi. Le citoyen de Beauport aimerait pousser ses escapades plus loin, mais encore lui faudrait-il avoir accès à davantage de bornes de recharge, comme celle qu’il a fait installer chez Véloasis, près du Domaine Maizerets.
Depuis le 24 juin, le bar laitier et casse-croûte est devenu, par le bouche-à-oreille, le point de chute des propriétaires de triporteurs, quadriporteurs et autres vélos électriques qui peuvent ainsi éviter la panne grâce à deux postes de ravitaillement. La copropriétaire de l’établissement, Guylaine Simard, qui assume la facture en électricité, espère que l’idée fera boule de neige, ce concept étant quasi-inexistant dans la région pour les gens à mobilité réduite. Déjà que les bornes pour autos électriques ne courent pas les rues…
Malgré son handicap, M. Bergeron aime prendre l’air, sortir de la maison, voir des amis. Au volant de son ancien triporteur, il avait engrangé 4800 km en seulement neuf mois. «Je connais quelqu’un qui est rendu à 10 000 km, avec huit batteries.»
Briser l’isolement
«J’ai trouvé que c’était une super bonne idée, s’enthousiasme Mme Simard au sujet de cette initiative. Il y a de plus en plus de véhicules électriques sur les pistes cyclables. La population est vieillissante. Ça permet aux gens de sortir, de briser leur isolement.»
Si la distance n’avait pas d’importance pour une certaine compagnie de téléphone, à l’époque, elle en a pour les propriétaires de véhicules électriques qui doivent y penser à deux fois avant de se lancer dans une longue sortie. «Quelqu’un qui part de Sainte-Anne-de-Beaupré, c’est bien beau, mais il faut qu’il revienne…» explique M. Bergeron. L’idée, c’est d’en implanter ailleurs.»
Mme Simard parle d’un citoyen de 70 ans de Saint-Raymond qui prend trois heures pour venir à Québec, à une vitesse d’environ 25 km/h, via le Corridor des cheminots. «Ça fait déjà trois fois qu’il vient ici depuis l’installation des bornes. Avant, il n’avait nulle part où se brancher.»
«C’est un cadeau du ciel, ces véhicules, ajoute M. Bergeron. Ça te permet d’avoir une certaine autonomie», poursuit l’ex-amateur de dragster qui roule régulièrement jusqu’au pont Scott pour rejoindre un groupe d’amis. D’où cette autre idée de son cru, celle de fonder un regroupement de propriétaires de véhicules électriques.
Lire l’article original de Normand Provencher – 15 juillet 2014 – Le Soleil
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